Etape 1 : Enjil - Errachidia

Publié le par Solaris

Dimanche 18 février - 297 km

Nous partons donc vers 10h30 du bivouac pour relier la piste après environ 100 km dans les plateaux de l'Atlas par les villages de Missour, Talsint et Benji Tajjite.
Bien que la route soit belle, notre 4L ne la supporte pas bien et chauffe. Nous faisons donc quelques haltes sur le bas côté, où nous profitons pour profiter du paysage magnifique et lunaire qui s'offre à nous.

Notre premier contact avec l'assistance mécanique à la mode marrocaine a eu lieu au km 50 environ. Après avoir purgé le liquide de refroidissement, leur diagnostique est sans appel : "Faut changer le joint de culasse !". On se rend bien compte qu'il y a un problème, étant donné que notre radiateur est assez attaqué, mais de là à déculasser...
Après avoir fait le plein de liquide nous repartons. Après quelques autres arrêts, nous sommes rejoint pas une équipe de français (les auvergnats) qui enlèvent toutes les ailettes du radiateur pour faciliter le passage de l'air et ainsi optimiser le refroidissement. Apparemment, cette "bidouille" est plutôt efficace et nous arrivons à la sortie du dernier village, et là : en piste !
Nous découvrons alors un monde de sable, de cailloux et d'oued assechés. Pour l'équipage 739, pas de problème. En revanche, pour nous, après 10km et une pause photo, on nous signale que quelque chose coule de notre moteur. A l'ouverture du capot, nous découvrons une sorte de fontaine de liquide de refroidissement qui sort du radiateur.
"Et là, c'est le drame !" En effet, nous n'avons pas de radiateur de rechange et nous devons attendre la voiture balais qui nous remorquera jusqu'au bivouac (40 km de piste et 60 km de route).
Nous voila donc seuls au monde, au milieu du désert de l'Atlas, seulement dérangés par deux marrocaines sorties d'on ne sait où... Après 2 h d'attente, la voiture balais nous rejoint et nous prend en remorque.
Là, les talents de pilote de Koutcha on été mis à rude épreuve à 20km/h maximum dans les oueds à traverser, tout en essayant de ne pas laisser la sangle de remorquage distendue. Nous rejoignons un autre équipage à la tombée de la nuit : ils ont cassé leur bras de suspension arrière. Une seule option : une petite soudure au milieu du désert. Nous repartons 1h plus tard, nous retrappons un autre groupe de voitures ne panne et nous arrivons finalement au bivouacs vers 23h30.

Après une recherche de radiateur auprès des autres concurents encore debout et sobres, l'équipage 321 nous sauve la vie en nous dépannant. Ensuite, direction le pôle mécanique où les marrocains s'occupent de nous le changer. Ils en profitent pour nous améliorer le démarrage. Nous nous dirigeons vers l'emplacement réservé par Gem et Lélouya pour monter notre tente et manger un brin.

Il est 3h et nous nous couchons...

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